Au regard de la tension sur les métiers de mécanicien hélicopters, l'ALAT et Airbus Helicopters signent un pacte vertueux pour éviter une fuite des talents qui pourrait être nuisible aux deux entités.
Gérer intelligemment les ressources humaines en mécaniciens hélicoptères pour éviter une fuite des talents préjudiciable à tout le monde, tel est l'objectif du pacte vertueux signé au Salon du Bourget entre le général de division Michel Grintchenko, commandant l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), et Bruno Even, président d’Airbus Helicopters. Il s'agit donc de "favoriser l’intégration de mécaniciens aéronautiques militaires et le partage de leur savoir-faire avec l’industrie privée, tout en garantissant à l’ALAT une ressource humaine solide dans la durée". L’ALAT et Airbus Helicopters ont donc mis en place des formules favorisant "une possibilité de reconversion à des militaires ayant longuement œuvré pour les armées, en France comme en opérations, tout en permettant à l’industriel aéronautique français de recevoir une main d’œuvre experte et de qualité". L'ALAT compte aujourd'hui 2 300 mécaniciens qui assurent la maintenance des 300 aéronefs de l’armée de Terre, en France comme en opérations extérieures.