A leur précédent retour en France, c'était la "der des der", mais une fois de plus, les Mirage 2000C de l'escadron 2/5 Ile de France vont revenir à Niamey apporter leurs atouts à l'opération Barkhane.
Retour à Niamey pour le 2/5 Ile de France
Une fois de plus, les Dassault Mirage 2000C de l’escadron 2/5 Ile de France vont revenir à Niamey (Niger) apporter leurs atouts à l’opération Barkhane. Les appareils vont rejoindre le Sahel courant novembre : deux appareils pourront remplacer autant de Mirage 2000D, sur les sept que comptait jusqu’alors le détachement de chasse. Ces jets de l’Armée de l’Air et de l’Espace sont essentiels à l’attrition des groupes armés terroristes, avec plusieurs dizaine de frappes réalisées rien que cette année.
Le Mirage 2000C peut prendre 4 bombes Mk82
L’avantage du Mirage 2000C est qu’il peut emporter jusqu’à quatre bombes Mk82 (non guidées, mais avec fonction airburst, explosant en altitude pour un usage antipersonnel), des bombes GBU-12 guidées laser, mais il dispose aussi en interne de deux canons de 30 mm, dont sont dépourvus les Mirage 2000D. Ces défauts de cuirasse sont précisément l’objet du rétrofit à mi-vie du Mirage 2000D, qui pourra bientôt porter un pod canon de 30 mm, en regard du pod de ciblage.
Besoin d'un désignateur externe
Mirage 2000C et 2000D opèrent en MFFO (patrouille mixte) afin de se compléter mutuellement. Car le Mirage 2000C ne peut tirer seul des bombes guidées laser : il lui faut un désignateur externe, Mirage 2000D, mais aussi ATL2 pourvu d’une boule optronique MX20, drone Reaper, et demain ALSR Vador. Un désignateur basé au sol (JTAC) peut également fournir la cible. Ce déploiement devrait, cette fois, être le dernier des Mirage 2000C, qui seront retirés du service à la mi-2022, l’Ile-de-France transférant à l’escadron 2/3 Champagne la mission de formation assurée aujourd’hui avec sept biplaces purs Mirage 2000B.