L’opérateur américano-néo-zélandais Rocket Lab a déployé cette nuit dix nouveaux petits satellites d'imagerie de la Terre, se plaçant parmi les opérateurs américains les plus actifs de l’année.
Au service de Canon Electronics et Planet
Baptisée « In Focus » (Focalisé), la quinzième mission du microlanceur Electron de l’opérateur américano-néo-zélandais Rocket Lab, a démarré le 28 octobre à 21 h 21 UTC depuis la péninsule de Mahia, sur la côte est de l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande.
Electron a déployé avec succès dix petits satellites commerciaux sur une orbite circulaire de 500 km, pour le compte des sociétés Canon Electronics (Japon) et Planet (Etats-Unis), cette dernière passant par l’intermédiaire du courtier américain Spaceflight.
Le microsatellite CE-Sat 2B de Canon (35,5 kg au décollage) doit démontrer la capacité d'imagerie nocturne à l’aide d’un télescope de taille moyenne équipé d'une caméra ultra-haute sensibilité et tester des petits télescopes adaptés aux cubesats.
Les neuf nanosatellites de Planet (5 kg chacun) doivent compléter la constellation SuperDove d’observation de la Terre en résolution moyenne. Ils ont été largués à l’aide du dispenseur Maxwell de Rocket Lab.
Toutes les charges utiles étaient des répliques des satellites perdus le 4 juillet dernier lors du second échec d’Electron intervenu depuis sa mise en service, en mai 2017.
Derrière SpaceX
A l’occasion de 13 missions réussies depuis janvier 2018, le petit lanceur américano-néo-zélandais a permis de déployer 65 charges utiles sur orbite basse avec succès.
Avec cette cinquième mission tentée depuis le 31 janvier dernier, Electron devient le deuxième lanceur américain le plus utilisé cette année, derrière le Falcon 9 de SpaceX (18 missions orbitales) et l’Atlas 5 d’United Launch Alliance (4 missions).