Mise en place dès mars dernier, la cellule de soutien de la DGA à la base industrielle et technologique de défense (BITD) lancée à l'initiative du ministère des Armées est toujours mobilisée pour les entreprises qui en ont besoin.
Des solutions pour 47 entreprises
Mobilisée depuis le mois de mars dernier, la « task force » du ministère des Armées a d'ores et déjà réussi à trouver des solutions pour 47 entreprises dont l'activité est stratégique ou critique pour la BITD française. Cela représente pratiquement la moitié « des 92 chantiers ouverts » et d'autres s'annoncent pour l'automne. « Une vague va arriver avec l'automne mais nous ne connaissons pas son ampleur. Certaines sociétés ne le savent peut être pas elles mêmes et toute la difficulté sera de détecter les problèmes et d'utiliser au mieux les moyens dont nous disposons et dans des délais très contraints », indique l'ingénieur général Vincent Imbert qui dirige la cellule de soutien......
90 agents de la DGA mobilisés
Une fois le scanner réalisé, la méthode a aussi consisté à aller à la rencontre des dirigeants de ces entreprises. Pour y arriver - pas moins de 800 visites d'entreprises ont été effectuées ; la cellule de soutien du ministère des Armées a adopté une organisation à deux niveaux : un échelon central avec une quinzaine d'agents à Balard et un échelon régional dont la mobilisation aux quatre coins de l'Hexagone a été possible grâce à un décloisonnement de l'organisation de la DGA. Au total, 90 agents de la DGA ont été mobilisés tandis que dans certains territoires il a été fait appel à d'autres entités du ministère des Armées....
Anticiper des commandes
Et de poursuivre : « il a fallu obtenir des prêts du secteur bancaire pour certaines entreprises et donc informer ce secteur bancaire que le ministère des Armées appuyait la démarche de demandes de prêts et avec une perspective de commandes. Cela a permis de débloquer un certain nombre de situations, et des entreprises ont pu obtenir des prêts garantis par l'Etat. Sans oublier qu'au printemps, beaucoup de dirigeants se retrouvaient face à une planification de commandes qui tombait à l'eau. Ils avaient aussi besoin d'être rassurés sur les commandes que le ministère des Armées continuait de prévoir »....Plus dans notre prochain numéro 2701.